En Auvergne Rhône-Alpes, les particules PM10 sont à l’origine de la quasi-totalité des pics de pollution (entre 85 et 90 % selon les années) . Ce polluant est donc la problématique principale du territoire.

PM10, particules fines… qu’est-ce-que c’est ?

Les particules fines regroupent des matières de toute sorte : poussières de labour, d’usure des freins, de combustion du diesel ou du bois, etc. Elles sont classées et surveillées en fonction de leurs tailles. Les sources de particules varient aussi selon leur taille : pour les plus petites, le secteur résidentiel avec la mauvaise combustion du bois est largement majoritaire.

Les particules fines regroupent les PM10 et les PM2.5. Les PM10 sont des particules en suspension dans l’air dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres, elles sont inhalables. Les PM2.5 sont plus petites (diamètre inférieur à 2.5 µm). Elles pénètrent donc plus profondément dans les voies respiratoires et ont un impact sanitaire plus important.

Quelles sont les sources d’émissions de PM10 ?

Sur le territoire de la CCPMB les sources de pollution au PM10 sont réparties en moyenne de la manière suivante :

 

Mais lors d’un vendredi de décembre à 0°C la répartition est la suivante :

Cela signifie qu’en hiver, le chauffage au bois peut représenter plus de 80% des émissions de particules fines. Il convient donc d’agir essentiellement sur le chauffage au bois (non performant) et, par la suite, sur le transport routier et certaines activités industrielles pour réduire la pollution atmosphérique.

 

Malgré tout une diminution depuis 15 ans !

La qualité de l’air dans la vallée de l’Arve s’améliore. En effet, sur ces graphiques, on constate que la concentration des PM10 dans l’atmosphère a baissé de 34% en 10 ans et que en 15 ans, on a réduit de 42% les tonnes de PM10 émises (- 133 tonnes).